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SA VIE, SON ŒUVRE

XVII

J’ai jugé utile pour rendre plus complet ce travail — de reproduire ici quelques-uns des jugements prononcés sur Charles Monselet par ses contemporains ainsi que différents extraits des articles nécrologiques consacrés à la mémoire de l’homme de lettres ; ils le montreront, sous ses différentes physionomies, goûté et apprécié par toute la presse littéraire.

C’est en quelque sorte le livre d’or de l’écrivain.


Charles Monselet aeu de nombreux biographes : j’ai cité, au courant de cet ouvrage : Sainte-Beuve (Nouveaux Lundis), Veuillot (les Odeurs de Paris), Ernest Prarond (De quelques Écrivains nouveaux), Barbey d’Aurevilly (les Œuvres et les Hommes : les Poètes), Eugène de Mirecourt, Charles Asselineau, Charles Bataille… Il faut encore ajouter à ceux-là : Arsène Houssaye (Confessions), Armand de Pontmartin (Nouveaux Samedis), Jean Dolent (Une Volée de merles), A. Carel (Histoires anecdotiques des contemporains), Gustave Claudin (Mes Souvenirs), Paul Féval (les Plumes d’or), Philibert Audebrand, etc.

Les poètes — accordant leurs lyres — ont apporté l’appoint de leurs rimes d’or à ce concert d’éloges : Théodore de Banville, Albert Glatigny, Prosper Blanchemain, Louis Ratisbonne, Ernest d’Hervilly, Léon Supersac, d’autres encore — ont célébré Monselet en maints couplet-.


Voici quelques fragments d’une jolie pièce que Théodore de Banville a intitulée Églogue, dans ses Occidentales :
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