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LE COUSIN JACQUES.

LA MÈRE NICODÈME.

Oui, mais qu’on n’ suit pas.

NICODÈME l’aîné.

Gnia z-un frein à la licence…

LA MÈRE NICODÈME.

Qu’on n’respecte pas.

NICODÈME l’aîné.

Gnia d’brav’ gens dans l’ ministère.….

LA MÈRE NICODÈME.

On n’ les y laiss’ pas.

NICODÈME l’aîné.

Gnia d’s auteurs qui veul’ bien faire.…

LA MÈRE NICODÈME.

On n’les écout’ pas.

Les Deux Nicodèmes furent suivis d’un Nicodème aux enfers, en cinq actes, qui eut un sort plus doux, c’est-à-dire vingt ou vingt-deux représentations. Quelques almanachs de spectacle parlent encore d’une autre pièce : les Trois Nicodèmes, mais tous mes efforts pour la retrouver ont été inutiles. Dans la même année, le Cousin Jacques fit jouer le club des bonnes gens ou le Curé français, qui fut accueilli avec une faveur et une sympathie toutes particulières, à cause des excellentes leçons de modération qu’il contient. L’auteur fut demandé trois jours de suite ; et, même encore à la sixième représentation, on l’invita à descendre

    pièce n’a pas été imprimée ; c’est par erreur que M. Quérard l’a mentionnée dans la France littéraire.