Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/225

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377* (1843. III, f° 104 v°). — Le Serf (sic) a des autels auxquels il y a des temples dont on n’oseroit enlever les voleurs même. Les ennemis qui s’enfuyent, s’ils peuvent embrasser une statue des Dieux ou se jeter dans un temple, sont assurés de leur vie. 5 Mais le superstitieux, etc.

C’étoit bien le cas raisonnable des asiles que de sauver la vie au vaincui.

378* (1699. III, f° 40). — Nous pouvons considérer Dieu comme un monarque qui a plusieurs nations 10 dans son empire : elles viennent toutes lui porter leur tribut, et chacun lui parle sa langue.

379* (1777. III, f° 70 v°). —J’avoue que, parlant ainsi de Constantin, j’ai peur qu’on ne me mette au nombre de ceux contre qui Orose a écrit, qui accu- i5 soient la Religion chrétienne d’avoir perdu l’Empire, et qu’on ne m’impute de n’avoir consulté que Zozime, notre ennemi déclaré. Mais il me semble que les actions de Constantin ne sont guère disputées, et que Zozime et les panégyristes de Constantin s’ac- 20 cordent assez dans les choses, quoiqu’ils les regardent différemment. Quand les Pères disent que Constantin avoit un grand amour pour la Religion chrétienne, c’est justement ce que Zozime dit lorsqu’il l’accuse d’avoir abandonné le Paganisme. Lors- 23 qu’ils disent que Constantin avoit beaucoup de respect pour les évêques, cela revient à ce que Zozime

t. Page 120, et (de l’extrait) page 128.