Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/234

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quelques loix romaines. Je voudrois bien que l’on fît de meilleurs ouvrages sur les loix de chaque pays. Pour bien connoître les temps modernes, il faut bien connoître les temps anciens ; il faut suivre = chaque loi dans l’esprit de tous les temps. On n’a point semé des dents de dragon, pour faire sortir les hommes de dessous la terre, afin de leur donner des loix.

400*(1937. III, f°i54). — En lisant les codes des 10 loix des Barbares, je cherchois la jurisprudence dans son berceau.

401*(1938. III, f° i54v°). — Quand Michel-Ange vit pour la première fois le Panthéon, il dit qu’il le mettroit en l’air. J’imiterai, en quelque sorte et à ma 25 manière, ce grand homme. Ces loix antiques, qui gisent à terre, je les exposerai à tous les regards.

402*(1881.III, f° 120 v°). — Armoriques. —Je crois que le père Hardouin fut bien content, lorsque, dans une ode d’Horace, il découvrit les Jacobins. Ce ao ne dut pas être un moindre plaisir pour M. l’abbé Dubos, lorsqu’il vit pour la première fois le rôle que la république des Armoriques alloit jouer dans le Monde.

403*(1939. III, f° i54v°). — Chez les nations guer25 rières, et qui ignoroient l’art de l’écriture, on fut obligé de faire des formules de tous les divers actes qui devoient se passer dans l’état civil, et c’est dans