Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/75

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92 (1599. II, f°456). — Sur ce qu’on me disoit que j’irois en Angleterre et (?) recevoir les applaudissements pour Y Esprit des Loix; je dis : « Il faut chercher l’approbation; jamais, les applaudissements. »

93 (1598. Il, f° 456). — Sur quclquoD potito ttutouro * qui’"mo-»’OritiquoioDty jV"die ■ •*•]% Duio-tm grand

kugi«ffonin,ii

94* (1643. III, f°4 v°). — Je me plaignois d’une infinité de mauvaises critiques sur mon Esprit des Loix, 10 qui venaient de ce qu’on ne m’avoit pas entendu. Je me trompois: elles venoient de ce qu’on ne vouloit pas m’entendre. Une infinité de petits esprits avoit des lieux communs de morale qu’ils vouloient débiter. Or, pour cela, il falloit ne pas i5 m’entendre. Par exemple, s’il (sic) prenoit le mot de vertu dans le sens que je lui ai donné, on ne pouvoit pas s’étendre sur la nécessité des vertus chrétiennes et des vertus morales dans toutes sortes de gouvernements. De plus, en ne m’entendant point, ils a0 avoient un champ libre pour faire des déclamations. Or, ce genre d’ouvrage est de tous le plus facile.

95*(1952.III,f° 257).

Tu potes in totidem classem convertere nymphas.

Je disois cela de l’Angleterre, à la paix de 1748, 25 et l’appliquois à une critique douce faite sur un de mes ouvrages.