Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/158

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Viens goûter la fraîcheur de cette onde secrète,
ô chère énone, jette
et tissus et bandeaux, ton esprit gracieux
cache à mes yeux
de voile plus épais
tes corporels attraits.
énone, vous fuyez ! ô tourment, ô douleur,
ô malheureuse flamme !
ô couverte pensé', trop perfide oiseleur
de mon âme !