Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/218

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" depuis que la vie a quitté
" mon corps.
" mais les souillures et les maux du corps,
" la mort ne les efface.
" ainsi, écoute : le souci
" d’une ceinture dorée
" ne m’a vaincu’comme l’ont conté
" des bouches abusées ;
" mais c’est Cypris aux crins dorés,
" déesse des trophées.
" mon époux, c’était un héros,
" il était fils d’Oïclée ;
" il avait ramé sur le navire Argo
" à côté de Thésée.
" de Phébus aux longs traits, d’Apollon
" il était augure ;
" mais sa barbe était à son menton
" chenue et dure.
" et l’autre quand il vint, il était