Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/229

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ASTRE BRILLANT

Astre brillant, Phébé aux ailes étendues,
ô flamme de la nuit qui croîs et diminues,
favorise la route et les sombres forêts
où mon ami errant porte ses pas discrets !
Dans la grotte au vain bruit dont l’entrée est tout
lierre,
sur la roche pointue aux chèvres familière,
sur le lac, sur l’étang, sur leurs tranquilles eaux,
sur leurs bords émaillés où plaignent les roseaux,