Page:Mussolini - La Doctrine du fascisme.pdf/24

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par Bernstein, et lorsque, par contre, se forma dans le jeu alternatif des tendances, un mouvement de gauche révolutionnaire qui, en Italie, ne sortit jamais du domaine des phrases, tandis que, pour le socialisme russe, ce fut un prélude du bolchévisme. Réformisme, révolutionnarisme, centrisme, les échos mêmes de cette terminologie sont éteints tandis que, dans le grand fleuve du fascisme, vous trouverez les courants de Sorel, de Péguy, du Lagardelle du Mouvement socialiste et de la cohorte des syndicalistes italiens qui, de 1904 à 1914, portèrent une note de nouveauté dans les milieux socialistes de notre pays, déjà émasculés et chloroformés par la fornication giolittienne, avec les : Pages libres d’Olivetti, La Louve d’Orano, le Devenir social d’Enrico Leone.

En 1919, la guerre terminée, le socialisme n’existait déjà plus comme doctrine : il n’existait qu’à l’état de rancœur et n’avait plus qu’une seule possibilité, surtout en Italie : les représailles contre ceux qui avaient voulu la guerre et devaient l’« expier ». Le Popolo d’Italia portait le sous-titre de « quotidien des combattants et des producteurs ». Le mot « producteurs » était déjà l’expression d’une