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directive spirituelle. Le fascisme ne fut pas le fruit d’une doctrine déjà élaborée en chambre : il naquit d’un besoin d’action et fut une action ; ce ne fut pas un parti mais, pendant les deux premières années, un antiparti et un mouvement. Le nom que je donnai à l’organisation, en fixait les caractéristiques. D’ailleurs, ceux qui reliront, dans les feuilles maintenant fanées de cette époque, le compte-rendu de l’assemblée de constitution des Faisceaux italiens de combat, ne trouveront pas une doctrine, mais une série d’esquisses, d’anticipations et d’allusions qui, libérées de la gangue inévitable des contingences, devaient ensuite, après plusieurs années, se développer en une série de positions doctrinales qui firent du fascisme une doctrine politique bien déterminée par rapport à toutes les autres doctrines passées ou contemporaines. « Si la bourgeoisie, disais-je alors, croit trouver en nous des paratonnerres, elle se trompe. Nous devons aller au-devant du travail… Nous voulons habituer les classes ouvrières à être capables de diriger, ne fût-ce que pour les convaincre qu’il n’est pas facile de faire marcher une industrie ou un commerce. Nous combattrons le « rétrogradisme » technique et spirituel…