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des partis, par les abus de pouvoir du parlementarisme, par l’irresponsabilité des Assemblées ; — dans le domaine économique — par les fonctions syndicales toujours plus nombreuses et plus puissantes, tant du côté ouvrier que du côté patronal, à la fois par leurs conflits et leurs ententes ; — dans le domaine moral — par la nécessité de l’ordre, de la discipline, de l’obéissance aux règles morales de la patrie.

Le fascisme veut que l’État soit fort, organisé et qu’il repose en même temps sur une large base populaire. L’État fasciste a également revendiqué pour lui le domaine de l’économie ; et par les institutions corporatives, sociales, éducatives, qu’il a créées, le sens de l’État arrive jusqu’aux ramifications extrêmes du pays et, dans l’État, circulent, encadrées dans leurs organisations respectives, toutes les forces politiques, économiques et spirituelles de la nation. Un État qui s’appuie sur des millions d’individus qui le reconnaissent, le sentent et sont prêts à le servir, n’est pas l’État tyrannique du seigneur du Moyen-Âge. Il n’a rien de commun avec les États absolutistes d’avant ou d’après 1789. L’individu dans l’État fasciste n’est pas annulé, mais bien plu-