avec des habits moins splendides, je les voyais toutes enfermées à la fois sous cette mantille coquette, sous cette coiffe de satin… Encore Mazetto !
MAZETTO. — Eh bien ! seigneur, suis-je un fourbe, un homme sans parole, un homme sans honneur ?
FABIO. — Tu es le plus vertueux des mortels ! Mais, tiens, prends cette bourse et laisse-moi seul.
MAZETTO. — Vous avez l’air contrarié.
FABIO. — C’est que le bonheur me rend triste ; il me force à penser au malheur qui le suit toujours de près.
MAZETTO. — Peut-être avez-vous besoin de votre argent pour jouer au lansquenet cette nuit ? Je puis vous le rendre, et même vous en prêter d’autre.
FABIO. — Cela n’est point nécessaire. Adieu.
MAZETTO. — Prenez garde à la jettatura, seigneur Fabio ! (Il sort.)