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NEUF UPANISHADS

de leur « moi », Lui, l’unique souverain, le Soi intime de l’entière création, qui rend multiple la forme unique, possèdent, eux et non d’autres, cette béatitude qui demeure à jamais.

13. Les sages qui Le contemplent au dedans de leur « moi », (Lui) qui dure éternellement parmi les choses passagères, (Lui) la conscience de ceux qui sont conscients, (Lui) qui, unique, exauce les désirs de beaucoup, possèdent, eux et non d’autres, la paix qui demeure à jamais.

14. Ils le conçoivent comme Cela, la béatitude suprême que toute description humilie. Comment donc puis-je savoir si Cela resplendit (seul, ou) s’il transparaît (au travers d’autre chose) ?

15. Là ne brille pas le soleil, ni la lune, ni les étoiles, ni ces éclairs ; encore moins ce feu. Lorsqu’il resplendit, toutes choses resplendissent après Lui ; c’est de Sa splendeur que toutes choses ici-bas resplendissent.

Sixième partie. — 1. Le vieux, vieux