Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/119

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paratifs du repas, que ceci ne fournisse un nouveau prétexte à la crédulité des habitans de la plaine. Il est l’heure où Ghismondo revient s’asseoir tous les ans à son banquet infernal, et la lumière que ces croisées doivent répandre au dehors n’annonce rien de moins qu’une fête de démons. C’est peut-être sur une circonstance pareille qu’est fondée la vieille légende d’Estevan.

— Ajoute à cela, dit Boutraix, que la fantaisie de représenter cette scène au naturel peut être venue à des aventuriers de bonne humeur, et qu’il n’est pas impossible que le père de l’arriero