Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/159

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vie impérissable est enchaînée quelques jours dans les liens de notre vie passagère, et qu’on appelle l’âme, c’est qu’il n’y avait pas entendu chanter Inès, ou une femme qui chantât comme elle.

Mes organes, vous le savez, ne se refusent pas à ce genre d’émotion ; mais je suis loin de les croire assez délicats pour le subir dans toute sa puissance. Il en était autrement de Sergy, dont l’organisation entière était celle d’une âme à peine captive, et qui ne tenait à l’humanité que par quelque lien fragile, toujours prêt à le laisser libre quand il