Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/162

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plus pour moi ces harmonies toutes puissantes que j’interrogeais, que j’écoutais, qui se mariaient à mes paroles, quand j’étais heureuse et aimée. Oh ! Sergy ! continua-t-elle en le regardant avec tendresse, il faut être aimée pour chanter !…

— Aimée, cria Sergy en couvrant sa main de baisers ! adorée, Inès, idolâtrée comme une déesse ! S’il ne faut que le sacrifice sans réserve d’un cœur, d’une âme, d’une éternité, pour inspirer ton génie, chante, Inès, chante encore ! chante toujours !

— Je dansais aussi, reprit-elle en