Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/167

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mouvement de la danse, viendrait flotter et s’éclairer à la lumière des flambeaux, où sa voix nous avertirait du retour par un cri de joie, auquel nous répondions sans le vouloir, parce qu’il faisait vibrer en nous une multitude d’harmonies cachées. Alors elle revenait, elle tournait sur elle-même, comme une fleur que le vent a détachée de son rameau, elle s’élançait, de la terre, comme s’il avait dépendu d’elle de la quitter pour toujours, elle y redescendait, comme s’il avait dépendu d’elle de n’y pas toucher ; elle ne bondissait pas sur le sol ; vous auriez cru qu’elle ne faisait qu’en jaillir, et qu’un