Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/169

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teuil de Sergy, les mains nouées autour de son cou, et, pour cette fois, elle avait décidément cessé de nous voir.

— Écoute, Sergy, continua Inès. En sortant de cet appartement, tu verras à ta droite un corridor long, étroit, obscur. (Je l’avais remarqué en entrant.) Tu le suivras long-temps, avec précaution, sur des dalles toutes rompues. Marche, marche toujours ! Tu ne te rebuteras pas des détours infinis qu’il doit présenter à ta vue ; il n’y a pas moyen de s’égarer. Tu descendras les degrés par lesquels il s’abaisse, d’étage en étage, vers les souterrains. Il