Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/170

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

en manque quelques-uns ; mais l’amour franchit aisément ces obstacles qui n’ont pas retardé, pour venir te trouver, les pas d’une faible femme. Marche, marche toujours ! Tu arriveras ainsi à un escalier tortueux, encore plus délabré que le reste, mais où je te guiderai, car tu me trouveras au-dessus. Ne t’inquiète pas de mes hiboux, car ils sont, depuis long-temps, mes seuls amis. Les hiboux entendent ma voix, et, par les soupiraux entr’ouverts du sépulcre où j’habite, je les renverrai aux créneaux avec tous leurs petits. Marche, marche toujours ! Mais, viens, et ne tarde pas… Viendras-tu ?