Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/209

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ce nom m’a déjà frappé une fois, et dans une circonstance assez mémorable pour que je n’en perde jamais le souvenir. N’est-ce pas cette chanteuse extraordinaire, cette danseuse plus extraordinaire encore, qui disparut de Madrid après une journée de triomphes, et dont on n’a jamais retrouvé les traces ? Elle justifie sans doute la curiosité dont elle est l’objet par des talens qui ne souffrent aucune comparaison sur aucun théâtre ; mais je t’avoue qu’un événement singulier de ma vie m’a tout-à-fait blasé sur ce genre d’émotions, et que je ne suis nullement curieux d’entendre ou de voir la Pe-