Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/210

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drina elle-même. Permets-moi d’attendre sur la Rambla l’heure de nous réunir.

— À ton aise, répliqua Pablo. Je croyais cependant qu’Estelle comptait sur toi pour l’accompagner ?

Estelle revint en effet, et s’approcha de moi au moment de partir. J’oubliai que je m’étais promis de ne jamais revoir une danseuse, de ne jamais entendre une cantatrice, après Inès de Las Sierras, mais je me croyais sûr, ce jour-là, de ne voir et de n’entendre qu’Estelle.

Je tins long-temps parole, et je se-