Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/247

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dant se réveiller, quand elle vit Gaëtano plus empressé à charger sur la voiture préparée pour leur départ, des trésors dont elle ne pouvait, sans rougir, se rappeler l’origine, qu’à l’enlever elle-même à ses criminelles amours. Inutilement elle insista pour tout abandonner. Elle ne fut pas entendue.

« Quatre jours après, une voiture de voyage s’arrêtait à Barcelonne, devant l’hôtel de l’Italie. On en vit sortir un jeune homme élégamment vêtu, et une dame qui paraissait se dérober avec soin aux regards des voyageurs et des passans. C’étaient Gaëtano et la