Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/246

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venu pour pardonner, et il pardonnait ! Que vous dirai-je ! Inès, noyée de larmes ; Inès, égarée, palpitante, éperdue de remords, de reconnaissance et de joie, tomba aux pieds de l’imposteur ; et l’hypocrisie triompha presque sans efforts d’un cœur trop sensible et trop confiant pour la deviner. Ce changement subit de rôle et de position, qui donnait au coupable tous les droits de l’innocence, a peut-être de quoi étonner. Mais, demandez plutôt aux femmes ! Il n’y a rien de plus commun.

Les soupçons d’Inès durent cepen-