Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/253

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passèrent dans des alternatives de crainte et d’espérance qui excitèrent vivement la sympathie publique. Un mois après, le rétablissement d’Inès paraissait tout-à-fait affermi, mais le délire qui s’était manifesté dès le moment où elle avait recouvré la parole, et qu’on attribuait alors à l’action d’une fièvre ardente, ne céda ni aux remèdes ni au temps. La pauvre créature venait d’être ressuscitée pour la vie physique, mais elle restait morte à la vie intelligente. Elle était folle.

« Une communauté de saintes femmes l’accueillit, et lui continua les sol-