Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/254

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licitudes attentives dont son état avait besoin. Objet de tous les égards d’une charité presque providentielle, on dit qu’elle les justifiait par une douceur à toute épreuve, car son aliénation n’avait rien de la fougue et de la violence qui caractérisent ordinairement cette affreuse maladie. Elle était d’ailleurs fréquemment interrompue par des intervalles lucides qui se prolongeaient plus ou moins, et qui donnaient de jour en jour un espoir plus fondé de sa guérison ; ils devinrent assez fréquens pour qu’on se relâchât beaucoup de l’attention qu’on avait portée d’abord à ses moindres actions et à ses moin-