Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/256

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ment, composé au hasard des restes élégans, mais flétris, de sa toilette de théâtre, lambeaux de quelque éclat et de peu de valeur que le Sicilien avait dédaigné de s’approprier, et dont l’assortiment bizarre, emprunté à l’appareil de luxe, faisait un contraste singulier avec le sac de toile grossière duquel Inès avait chargé son épaule, pour y recevoir les charités du peuple. On suivit ainsi ses traces jusqu’à une petite distance de Mattaro, mais à cet endroit de la route elles s’effacèrent totalement, et sur quelque point qu’on se dirigeât dans les alentours, il fut impossible de les retrouver. Inès avait dis-