Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/255

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dres démarches ; on s’accoutuma peu à peu à la laisser abandonnée à elle-même pendant les longues heures de l’office, et elle mit cette négligence à profit pour s’évader ; l’inquiétude fut grande, et les recherches furent actives ; leur résultat parut d’abord assez heureux pour promettre un succès prochain. Inès avait été remarquée dès les premiers jours de son voyage vagabond par l’incomparable beauté de ses traits, par la noblesse naturelle de ses manières, et aussi par le désordre intermittent de ses idées et de son langage. Elle l’avait été surtout par la singulière physionomie de son accoutre-