Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/260

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

phénomènes d’une nuit orageuse, et telle que la Catalogne ne s’en rappelait point de pareille dans une saison aussi avancée, ajoutaient encore à la solennité de cette scène bizarre, dont la peur et la crédulité ne manquèrent pas d’exagérer les détails. Il ne fut bruit le lendemain et les jours suivans, à plusieurs lieues à la ronde, que du retour des esprits dans la maison de Ghismondo, et le concours de tant de témoignages qui s’accordaient sur les principales circonstances de l’événement, finit par inspirer à la police des alarmes assez fondées. En effet, les troupes françaises venaient d’être rap-