Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/62

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frappant rudement je ne sais quel ustensile d’airain, du pommeau de mon épée.

— Une écurie, une chambre, une table bien servie, m’écriai-je de ce ton impérieux qui nous réussissait d’ordinaire, et tout cela sur-le-champ ! c’est pour le service de l’empereur !

— Eh ! seigneur capitaine, répliqua-t-elle avec assurance, l’empereur lui-même ne trouverait pas dans toute mon hôtellerie une place où se tenir assis ! Des vivres et du vin, tant qu’il vous plaira, si vous êtes d’humeur à souper au grand air, car il n’est grâce