Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/65

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entendu parler comme d’un convive assez agréable. Avisez donc à nos provisions, ma bonne mère ! Des rations pour cinq, dont chacun mange comme quatre, du fourrage pour nos mules, et un peu trop de vin, s’il vous plaît, car Boutraix est avec nous…

— Le lieutenant Boutraix ! s’écria-t-elle en rapprochant ses mains étendues, ce qui est, comme tout le monde le sait, une exclamation en gestes : Mozo, deux paniers de douze, et vrai rancio !…

Dix minutes après, l’intérieur du coche était transformé en office de