Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/66

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bonne maison, et si plantureusement garni, qu’on n’y aurait pas introduit le plus exigu de nos voyageurs ; mais, ainsi que je l’ai dit, le temps, qui n’avait pas cessé d’être menaçant, paraissait du moins apaisé pour un moment. Nous n’hésitâmes pas à faire le chemin à pied.

— Où allons-nous, seigneur capitaine ? dit l’arriero surpris de ces préparatifs.

— Où irions-nous, mon pauvre Estevan, si ce n’était à l’endroit que vous-même aviez indiqué ? Au château de Ghismondo, probablement.