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LE VIEUX MAÇON





Un matin de printemps. Je lis à ma fenêtre.
Paris bâille et s’étire aux doux rayons d’avril.
La nature sourit, heureuse de renaître :
Dans les airs attiédis flotte un parfum subtil.

Sur un arbre voisin, le peuple ailé volète,
Et les passants s’en vont, rêveurs et nonchalants ;
Par ce clair renouveau de la grand’ville en fête,
Les cœurs battent plus vite et les pas sont plus lents.