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des Carmes à la place de Bretagne en passant par dessus le terrain de la Vve Portail ». En 1781, l’affaire était encore en litige, et le dépôt des Archives municipales nous montre une série de propositions qui nous conduisent jusqu’à l’époque moderne, où la voie prend enfin la physionomie que nous lui connaissons. Nous aurons à en reparler à la rue de Feltre, où nous nous occuperons du grand et du petit Erail. Une cour existe au no 8 de cette rue, sous le nom de cour Gerbaud.




Pont de l’Arche-Sèche
Troisième arrondissement. Paroisse Saint-Nicolas.

Il s’est appelé pont de l’Erail. L’arche devait établir la communication de la place du Bon-Pasteur à la rue de la Boucherie, par l’Erail. Un crédit de 17.360 fr. 46 avait été voté le 17 octobre 1829 pour l’exécution du pont en fer, les travaux furent suspendus jusqu’en 1834, où l’on vota un supplément de crédit de 4.060 fr. 71, puis en 1838 un autre crédit de 12.600 fr. fut ouvert en vue de couvrir le chiffre des indemnités mises à la charge de la Ville. Enfin, en 1844, on votait un nouveau crédit de 4.612 fr. 20 pour dépenses supplémentaires nécessitées par la restauration du tablier.




Rue du Pont de l’Arche-Sèche
Troisième arrondissement. Paroisse Saint-Nicolas (numéros impairs), et Saint-Similien (numéros pairs).
De la place Bretagne à la rue des Petits-Murs.

C’est vers 1811 que l’on s’occupe de l’ouverture de cette rue, qui s’appela un instant rue de l’Arche-Sèche.




Rue Aregnaudeau
Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne.

Anciennement Petit chemin du Moulin des Poules, ayant porté aussi le nom de Mont Nouël, la voie changeait d’appellation le 23 janvier 1900. On y voyait, en 1824, un vague