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saire à l’ouverture « d’une rue de 18 pieds de largeur afin de communiquer de la rue Marmontel au quai Montcalm. » Ce ne fut qu’un projet. À titre d’indication, nous signalerons un Sanlecque, parmi les notables, sous la mairie P.-G.-H. Giraud du Plessis (1791).




Rue Santeuil
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas.
De la rue J.-J.-Rousseau, à la rue Crébillon.

D’après un acte de vente de terrain, en 1782, entre un propriétaire de la Ville, il ressort qu’à cette date on songeait à ouvrir cette rue, « pour faire communiquer le quartier Bouvet avec la place Saint-Nicolas ». Une autre pièce de 1813 parle d’un immeuble joignant la Poste aux Lettres, et à la date de 1820, nous avons rencontré un brouillon de lettre par laquelle le Maire « certifiait que la rue actuellement Bertrand de Molleville s’est d’abord appelée rue Bertrand (par abréviation), puis, sans qu’on puisse préciser l’époque, rue Santeuil, puis a repris son nom de Bertrand de Molleville par suite de l’arrêté du 6 août 1816. Le Maire atteste de plus que cette rue est la seule de la ville qui ait porté successivement les noms ci-dessus ». Donc Bouvet, Bertrand, Bertrand de Molleville, Santeuil, puis inversement ces deux appellations, autant de noms attribués à la rue.

Le chanoine J. B. Santeuil, né en 1630, mort en 1697, est connu par des œuvres qu’il présenta en vers latins.




Rue Sarrazin
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la place Saint-Similien à la place Viarme,

Plusieurs noms ont été donnés à cette rue : rue Noire, rue Saint-Jacques, rue du Martray, rue Sarrazin.

Dans une pièce de 1770, nous trouvons ce terme : « au joignant la cour des Moreaux, près l’église Saint-Similien ». Et dans une autre pièce qui remonte à 1751, nous trouvons cités « la rue de la Sine ?, près la cour des Moreaux ».