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Cette cour nous la rencontrons encore citée en 1816 : les habitants s’étaient refusés à nettoyer le puits ou fontaine dite du Martray, profonde de 12 pieds et privée de couverture, qui s’y trouvait. La ville dut prendre ce travail à sa charge.

Une autre fontaine existait au haut de notre rue. Au numéro 12, se trouve une impasse fermée par une grille.

Nous pensons qu’il n’y a pas de famille Bretonne de ce nom ; y aurait-il lieu de rapprocher l’appellation de la rue du nom de l’écrivain du XVIIe siècle, Jean-François Sarrazin ?




Rues Haute et Basse-Saulzaie
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix,

Nous réunissons dans un même article ces deux voies, pourtant bien distinctes, puisque une rue les sépare ; mais la similitude de nom, leur physionomie identique, hélas ! nous a engagé à les traiter de cette façon. La première va de la rue Bonsecours à la rue Balen, et la seconde de la rue Balen à la rue de Clisson. Comme pittoresque, mais aussi comme abandon et vétusté, elles n’ont rien à s’envier l’une à l’autre : nous ne pouvons que leur désirer d’arriver à être réunies sous un même vocable, mais en même temps à recevoir toutes deux le plus tôt possible une appropriation bien nécessaire. (se reporter à l’article Ile Feydeau).




Rue du Pont-de-Sauvetout
Premier et troisième arrondissements. Paroisse de Saint-Nicolas pour les numéros impairs et de Saint-Similien pour les autres.
De la rue de la Boucherie à la place Bretagne.

Les douves de Saint-Nicolas furent creusées en 1391 à travers les rochers de Sauvetout pour essayer de changer le cours de l’Erdre, mais, en raison de la dépense, on dut renoncer à l’exécution complète de ce travail. Les vieilles douves devinrent la rue. C’est dans ces douves qu’étaient portés, à dos de chevaux, les bourriers et les immondices relevés dans