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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, IV.djvu/1031

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cordes à nœuds, la voltige sur le cheval do bois, etc.. Il est facile do roconnaitro daus ce prugrammo la plupart des exercices et des agrùs oDcore usités, cd Franco, dans les régimoDts (un élève d’Amoros. le commandant d’Arj^y, fut le premier directeur do l’Ecolo do Joinville) et dans les écoles. Eu fait, c’est à un autre professeur, Clias,

3u’est due l’introduction do la (gymnastique dans les écoles e la Ville de Paris, où elle a êié véritaoloment organisée en 1872, et c’est au ministre V. Duruy que revient le mérite d’avoir, on 1808, introduit ce genre d’ensoignemcnt dans les lycées et collèges. Enliu, apros la guerre do 18"0, se produisit, dans une pensée patriotique, une renaissance véritable de l’éducation physique. Do très nombreuses sociétés se sont créées un peu partout ou France.

Sans parler de son utilité évidente en tant que préparation à la vie militaire, la çrymnastiquo apparaît comme un excellent moyen do niodirier les constitutions défectueuses et débiles, do créer aux lymphatiques et aux anémiques un tempérament athlétique et musculeux, et do prévenir la plupart des maladies issues d’un ralentissement de nutrition.

Un nouveau système de ^ymnastiquo scientitique, basé sur l’aoatomie et la physiologie, est préconisé par le U’ I..aburtho et par un grand nombre de médecins et de sociétés savantes. Ce système s’adresse uniquement aux enfants et aux adolescents, jusciu’ù la croissance complète. Après l’ossilication du squelette, tous les exercices et tous les sports sont permis, selon les préférences ou les aptitudes personnelles. Il faut surtout fortifier, par des exercices aux appareils dos gymnases, les tractions, les suspensions, etc., la colonne vertébrale en augmentant la force des muscles qui la soutiennent, développer les organes de la respiration et de la circulation, empêcher le tassement des vertèbres et aussi la compression des articulations en évitant de faire porter des poids, en no prolongeant pas la station debout, en ne faisant pas faire dos marches prolongées, on évitant les sauts et les chutes.

Sous l’influence des contractions musculaires répétées, les apophyses osseuses se développent davantage, deviennent plus saillantes et plus fortes. Des ossihcations vicieuses, qui se produisent souvent sous l’influence de la faiblesse et do la nutrition retardée, s’arrêtent et deviennent plus régulières. C’est avec intention que les membres inférieurs sont bien moins exercés dans cette méthode ; les jambes sont toujours assez développées, chez les enfants et les adolescents, par la marche et par les jeux divers auxquels ils se livrent sans cesse entre eux.

— Gymnastique suédoise. A la différence des méthodes de gymnastique couramment en usage en France depuis Amoros, où sont multipliés les exercices aux appareils, les suspensions, les « tours de force » souvent violents, et qui contribuent à. développer les extrémités supérieures et les muscles pectoraux, souvent aux dépens de la bonne carrure des épaules et de l’extension do la cage thoraciquo, la gymnastique dite " suédoise •>, et dont les principes ont été posés par le IV Ling au commencement du xix’ siècle, tend surtout, d’une façon scientitique et rationnelle, au perfectionnement réel de tout le corps. Ceux do ses mouvements <iui se font sans appareils paraissent d’abord semblables aux mouvements d’assouplissement des autres écoles ; en réalité, dans tous les exercices suédois, travail des muscles dorsaux, travail des muscles latéraux, travail des muscles abdominaux, le libre élargissement do la poitrine est poursuivi par l’effacement du ventre, le recul des épaules et la rectitude de la tête. A ce même résultat tend la suspension au bomme, petite poutre horizontale que l’on fixe à différentes hauteurs, et aux espaliers, séries de barreaux horizontaux appliqués contre les murs, do mémo que les exercices et développements sur le sol : exercices d’exécution simple, peu fatigante, sans qu’il faille pour cela les estimer réser’és aux débiles seuls, mais dont l’exécution méthodique paraît tout à fait efficace pour la correction dos fausses attitudes, l’harmonie extérieure du corps, particulièrement do la poitrine et des épaules, et pour le bon accomplissement dos fonctions respiratoires.

GYMNÈME {jim’) n. m. Genre d’asclépiadées marsdéniées, conijirenant des plantes volubiles d’Afrique, d’Asie

et d’Australie.

GYMNÉMIQUB {jim’, mik’} adj. Se dit de l’acido extrait des fouilles dugymnème sylvestre. (D«’posé sur la langue, il possède la propriété d’enlever momentanément aux papilles la perception des saveurs sucrées et amôres.)

GYMNÈTES {ji>n — du gr. ;/umnétès ou gttmnésioi) n. m. pi. Antiq. çr. Nom sous lequel on désignait, à Argos, une classe inf^érieure de la population. — Un gvmnètk.

— Encycl. Comme les ilotes de Laconie, les gymnètes étaient des serfs de la glèbe, assujettis à la casto des conquérants dorions. En temps de guerre, ils constituaient à l’occasion des troupes légères.

GYMNÉT13 (jim*» tiss) n. f. Genre d’insectes coléoptères laniellicornos, famille des scarabéidés, tribu des cétoniués, comprenant de grandes cétoines ternes, veloutées, rousses ou brunes, variées de noir et de gris, vivant sur les arbres, dans les forêts d’Amérique. (On on connaît une centaine d’espèces.)

GYMNÉTRON {jim’-n^) n. m. Sous-genre do mecinus (insectes coléoptères rynchophoros), comprenant do petits charan< ;ons qui vivent sur les scrofulariées, où leurs larves produisent des galles.

GYMNIQUE ijim’-nik’ ^ gr. çtimnikos ; de qnmnos, nu) adj. i^ui se rapporte aux exercices auxquels les athlètes se livraient tout nus : JeuJ-, Exercices gymniques.

— n. f. Art des exercices athlétiques : La oym>'iqcr.

GYMNTTE (jïm’) n. m. Miner. Variété do serpentine.

GYMNOASCÉES {jim’-no’a-sé) n. f. pi. Famille de champignons asoomycètes, caractérisés par des asques naissant isolément ou par groupes, mais dépourvus de périthèces ou n’ayant autour dos asques (ju’uno enveloppe très I&che. (Plusieurs genres sont parasites. Les trichophy tons, qui causent Iherpôs du cheval, doivent être rattachés aux gymnoasoées.) — Une gymnoascéb.

GYMNOASQUB [Jim’-no-<issk’) n. m. Genre de champignons ascumycètes, type de la famille dos ijymnoaseées.

GYMNOBX^STE {jim’, Nnsst’ — du gr. gitmnos, nn, et blastès. qui buurgconno) adj. Bot. Dont 1 embryon n’est pas dans un sac.

GYMNEME— GYMNOSOPHISTE

iTXS {J^m , bliutt’) D. t. pi. Bot. Gronpe

de dicotyledonocs, offrant lo caractère énoncé ci-dessus.

— Une GYMNOBLASTIÎ.

— Xool. Sous-ordre do méduses bydroTdes, dites aussi tubiilaircs ou hydroïdes ocellées, comprenant des colonios du polypes <iui produisent des méduses libres.

GYMNOBRANCHES n. m. pi. Groupe do mollusques gastéropodes opisthobranches dermatobranches. comprenant des animaux marins nus, qui portent des braucbies ou des appendices sur lo dos. — Cn gymnouba.nche.

GYMNOCARPE (jim’ — du gr. gumnos, nu, et karpos, fruiti adj. Se dit soit des plantes dont les fruits ne sont soudés avec aucun orgaoe accessoire, soit des champignons dont les spores sont placées à l’extérieur.

GYMNOCÉPHAI^ ou GYHNOCEPHALUS (jim’, té, luss) n. m. Genre d’oiseaux passereaux dcntirostres, famille des cotingidés, tribu des gymuodérinés. (Le (jymnocephalua senex, à cause de son crâne dénudé, est appelé, par les nègres du Brésil, oiseau Mon Père. 11 est delà taille d’un choucas et en a la livrée.)

GYMNOCÈRE OU GYMNOCERDS {jim’, sé-ruês) n. m. Genre de coléoptères, famille des cérambycidés, triba des laniiinés, comprenant des formes épaisses, pubescentes, propres à l’Amérique du Sud^ et dont on en connaît une douzaine d’espèces.

GYMNOCLADE {jim") D. m. Gonro d’arbres de la famille des légumineuses césalpiniées.

— E.NCYCL. Les gymnoclades ou chicots [gymnocladus) sont remarquables par leurs fleurs poh’games. d’un blanc verd&tre, et par l’absence de ramilles. Leur gousse épaisse contient, dans un tissu pulpeux, dos graines albuminées. On n’en connaît guère qu’une espèce, le gymnoclado du Canada, originaire de l’Amérique du Nord, employé à rorncmentation des jardins.

GYHNOCLINE n. m. Bot. Syn. de PYRÈTHRE.

GYMNOCORVE ou GYMNOCORVUS iji’n', viiss) n. m. Genre d’oiseaux passereaux dcntirostres, famille des corvidés, tribu des corvinés, comprenant des corbeaux de la Nouvelle-Guinée, dont la tête est nue en partie. (L’espèce type du genre est le gi/nuwcorviis senex, do toute la région papoue. Il est de la taille d’une grosse corneille.)

GYMNOCYTODE {jim’, si — do gT. gumnos, nu, et de cylode ) n. m. Cytode ou monère dépourvuede tégument propre.

GYMNODACTYLE ou GYMNODACTY-

LUS ’ jiin’, luss u. m. Genre de reptiles saurions crassilingués, famille des geckotidôs, comprenant une douzaine d’espèces propres aux régions chaudes du globe. (Les gymnodactyles sont des geckos À doigts étroits, non dentelés, munis en dessous de lamelles : le gymnodactylus platurus, de l’Iudo-Chinc, atteint 0",20.)

GYMNODÈRE OU GYMNODERDS ijim’, dif-russ) n. m. Genro d’oiseaux passereaux, type de la nodérinés , comprenant une espèce américaine* le co/-nM des vieux auteurs. (Le pymnodère ( i/ymnoaerns f,rtidus ]

Gymnodactyle.

tribu des gym-

appel plun

racine, a le plumage foncé ; son cou et ses joues sont dénudés en partie.)

OYMNODÉRXNÉS

ijim’] n. m. pi. ’Irilni ilo passereaux deniirostres. famille des cotingidés, renfermant les gymuudéres et genres voisins. - r/lGVMNODKRtNK.

Qymnodère.

GYHNODERUE ( /im’, denn — du gr. gumnos, du, et denmi, peau) adj. Ilist. nat. Qui a la peau nue. n On dit

aussi GYMN0nERM.TB.

— n. m. pi. Annél. Famille d’annélides à corps nu.

~~ Bot. Famille do champignons, dont la surtace fructifère est nue et couverte do papilles.

— Infus. Famille do cirnpèdes polybranchos, dont la majeure partie du corps est nue.

OYMNODONTES {jim’) a. m. pt. Sous-ordre de poissons pleciognathes des mers chaudes, comprenant ceux qni ont les mâchoires disposées cn bec tranchant non recouvert par la peau. (Deux familles composent ce sous-ordre : molith’s, tétrodontidés.) — Un OYSINODONTB.

GYMNOGÈNE {Jim% jèn’ — du gr. gttmnot, nu, et gennAn, engendrer) adj. Infus. Qui naît à nu dans les infusions animales ou végétales.

— Bot. Qui a les ovales nus oa non enfermés dans un ovaire.

GYMNOGLOSSE {jim’ — do gT. gumnos, nu, et gtâssa,

langue) adj. Qui est dépourvu de radules. (So dit en parlant de certains mollusques gastéropodes prosobranches.)

— n. m. pi. Division des mollusques gastéropodes, comprenant les deux groupes des homéostréphet et hétérostrèphes. — Un gymnoolossb.

GYMNOGRAMME ( ;im’) n. m. Genre do polvpodiacées. comprenant des fougères dont la fronde, linéaire ou

oblongue, porte des sores soas les nervures, l’on en connaît plus de trente espèces, des régions chaudes do globe.

GTMNOGTNE Ijim’-no-jin’ — du gr. gumnos, nu. et gunf, femelle ; adj. Se dit dos pUntes qui portent des ovaires nos.

GYMNOLÉMATES Ijim’} D. m. pi. Ordre de bryozoaires ectoproct*_s, comprenant des animaux marins ou d’eaa douce, ài txiuche sans épistome, à tentacules disposés en cercle complet sur un lophophore di&colde. (Ils se divisent en ct/ctoatomates, cténoslomatcs , chîtostomates.) — Vn oru-

NOI.HMATH.

GYMNOMCTRE u. m. Bot. Syn. de oruifoumtvu. GYMNÛBOTRIÉES <jim’} a. (. pi. Tribu de jtuigermanniées, ayant pour type le genre gjfmnomitrtum. — Une

GYMNOMITRIÉK.

GYMNOMITRIUM jim’, tri . • r-

manni<-5. tribu dos (ji/mnomit ’.es

plantes alpestre-» a feuilles ’i : ■ ^

GYMNOMYCE jim’, miss — do gr. ^umnof, nu. et mukés. champignonj adj. Se dit des champignons dont les spores sont ù nu.

— n. m. pi. Ordre de champignons renfermaot ceax dont les corps reproducteurs sont à nu. (Sya. de comomt-

CKTKS. et URBDl>'t :KS.) — Un GTMNOMTCB.

GYMNONECTES {jim’ nèkt’i n. m. pi. Nom donné par quelques auteurs à une famille de crustacés latomostracés. ^On les appelait ati&si dùccdés.) — Un gtunokbctb.

GYMNOPÉDIES {jim’, di — da gr. i7i/r :-rioï. nu. et paie, paidos, enfant) n. f. pi. Antiq. gr. K< qui était

célébrée à Sparte en l’honneur d’Ap », et qni

comprenait dos danses d’hommes et : :-^.

GYMNOPHIONE8 (jim") n. m. pi. Ordre damphibiens. dits ansâi apodes, comprenant cecilies, siphonops et épieriuma. ~~ L n gymnophionk.

GYMNOPHORE ou GYMNOPHORA (/im*) n. f. Genre d’insectes diptères bractiy* ères, famale des phohdés, comprenant de petites mouches d’Europe. (L’espèce tjpe est la yymnophora arcuata, brune, avec les pattes ferrugineuses.

S ’jim’, mk

  • >r ?vjl !nsru

Gjmnopleor* gT. asL}. noires, duvetées de

n. m. Genre de reptiles améri’.aïus. saunen-famille des scincoi’dés, comprenant des fi.r : pières, et dont les membres aiitéricurs n doigts, tandis que les postérieurs en ont • type est le gi/mnophthalmus quadritineatus du Brésil.)

GYMNOPLEDRE O U OYMNO-PLEURUS jtni, ruas) n. m. Genro d’insectes coléoptères lamellicornes, famille des scarabéidés, tribu des coprinés, comprenant une centaine d espèces de petits bousiers de la région circaméditerranéenue et des contrées désertiques de l ancien monde, noirs ou n)étallii|ues, brillant du plus beau vert ou du rouge rubis.

GYMNOPODE ou GTMNOPODA ljim’ n.f. Genre d’insectes diptères brachycères, famille des mu&cides, comprenant des mouches de taille moyenne, épaisses, ordinairement gris. (L’espèce type est U yymnopoda tomentoaa, de France.)

GYMNOPOGON {jim") n. CD. Genre de graminées, tribu des chloridées. comprenant cinq ou six espèces cejrlanaises et améri- y

caines. ^^^^^ /

GYMNORHINE OU GYMNORHINUS I jim’. uuss I n. m. Oenre do passereaux dentirostres, famille des corvidés, tribu des strèpérinés, comprenant des formes de taille moyenne, propres à l’Australie et aux régions voisines. (Des trois espèces connues, la plus commune est lo L^ymnorbiuo auteur [ijijmnopleurua tibicen], longde 45 centimètres, noir, largement marqué de blanc. Très commun en Australie, il s’apprivoise bien et imite tous les chants.)

GYMNORBINES jim) n. m. pi. Gronpe de mammifères chéiroptères, qui se subdi-ise en trois familles principales : vespertiiwnidt’s, molosaidés . taphosoidéa. — Un ûYUNORBINE.

GYMNOSOME ou GYMNOSOICA jim") n m Genre d’insectes diptères brachycères. trihu des gyvv< :nprenant des mouches parasites rousses ou : s, variées de gris ou de nruo. (L espèce type ■- ûsoma rotunantum, commun en France.)

GYMNOSOMES >im ^ n. m. pi. Ordre de mollasques pt^Sropodes. comprenant ceux dont le corps n’est pas renfermé dans une coquille. (On les divise cn deux familles principales ; clionidés ou eUid^s, et evrybudéa). — Un gtmnosomk.

GYMN0S0KINÉ3 f>im’ n. m. pi. Tribu d’insectos diptères braihyoéres. famille des muscidés, compren.in ; les genres t^ymnc^ome, ciatogastre, stronyyyastrc. — Un ovu-

NOSOMI.NK.

GYMNOSOPHIE (jim% /T) D. f. OU GYMNOSOPHISME

(jt"»’» A**’"') n. m. Doctrine des gyniii

GYMNOSOPHISTE jim’, fiast’ — i kist^s ;

de gumnos, nu, et aophos, sage ! n. i : ; . ’^ dune

secte de l’Inde, dontlos membres ne porta.*, a ; pas, dit-on, de vêtement.

— Encycl. Les gymnosopkistet étaient voués au célibat, ne vivaient oue de légumes et de fruits, s’imposaient des supplices volontaires. Ils exercèrent une action remarquaole sur le monde oriental et jusque dans la Grèce. Alexandre le Grand essava -ainement. lorsqu’il les rencontra au fond de l’Asie, de les attirer A lui. Sous ses successeurs, ils étendirent leur domination spiritaelle en Arabie, en Egypte, on Ethiopie. Hythagore, semble-t-il,

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Gymnorfaine.