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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, VI.djvu/679

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PAPIFIANT — PAPILLON


qui ont prcisuio à la fabrication da papier de cliiiroiis. Le papior de pailliM^st en ^unéial (»eu résistant. Pendant longtemps, il n’a guère eu d’utilisation (|ue comme papier d’emballage. Aujourdbui, la pâte de paille mélangée à d’autres libres sort ù. la l’abrication du papier pour journaux.

— Papier de Chine et ifu Japon. l>es Cbmois fabriquent plus de »fTn<i.uanlo espèces de papiers avec toutes sortes do matières : éeorce, coton, chanvre, etc., et qu’on appelle SDuvent papier do riz, parce qu’on a cru longtemps (|u"il était fait avec cotte plante.

Les Japonais fabriquent leur papier avec l’écorce do divers arbrisseaux : Ciù/eiPurlhiu papiprifira (midzunialu), brOKssonetia { kozokodzou ) , wic/cslvxmia { ganini ) , etc. L’écorce, sécliée, est nettoyée, racb-e, et bouillie dans uno lessive clairo. puis lavée à l’eau claire. On la bat ensuite sur une table avec des baguettes, et l’on mélange dans une ciivo la libre ainsi obtenue avec une inlusiun gluante de diverses racines. Puis ou passe à la forme cumine pour la fabrication ordinaire à la niaiii.

— l’afucr ’le buis. Le [lapic-r de bois est obtenu par les procédés exclusivement mécaniques : on jjlace les bûclies de bois, préalablement fendues, dans un délibreur (v. co mot), dont la meule réduit le bois en une sorte de paie épaisse. Cette pàto l)lancliie au bisulfite do chaux, est, après lavage, conduite à un appareU dit épurntcur * tamise la pâte, no laissant passer quo la pâte lîno. Elle pa-sse ensuite entre des cylindres ajipclés presse-pâle, qui en font sortir l’eau en excès et la sèchent. Mélangée à do la cellulose, elle circule onlin à travers les cylindres de la machine à panier coniinu.

— I>'i,riintt des fiapieis. Avant TintrodHction de la papeterie mécanique, les dimensions du papier étaient uétermiiiôes pur la grandeur des formes. Le plus souvent, les formais dirvaient leur nom aux marques do fabrique (ju’jls portaieni., et un certain nombre de ces désignations se sont inaintonnes. On dit encore du papier tellièro. grand raisin, couronne, Jésus, écu, colombier, carré, grand aigle, cavalier, grand monde, l^e papier carré était autrefois le plus usité do tous pour l’impression. Le papier tellièro, également appelé » pai>ier niinisire » et qui doit son nom à co qu’il fut labriqué pour la première fois jjour les bureaux de Le Tollicr. ministre do Louis XIV, est employé dans les bureaux pour l’écriture et pour l’impression des circulaires, etc. L’usage des macbines ayant permis de fabriquer dos papiers do toute dimension sur la demande des acheteurs, tout le système sur lequel les formats anciens étaient calculés a éié renversé, et les industriels s^ contentent de marquer leurs papiers par centimôlros do hauteur et de lartreur.

Le tableau suivant donnera une idée des iiapters employés dans b’ commerce le plus ordinaircTuent. Nous donnons leurs dimensions généralement adoptées ; mais ces dimensions varient.

Noms et usages. Larg. Haut.
Grand monde (cartes géographiques, des­sins, etc.) 1m.195 0m.870
Grand (cartes géographiques, grands registres, etc.) 1m.014 0m.688
Grand soleil (grands ouvrages) im/.m
Grand colombier (cartes, dessins, gravures).

Grand jésus ulessMitj, iiiipresaiiou, écriturt :]. O™,* !^» ijm.biiU

JisMH .-rdiiiaire (iiupressifin) O’^.’uo 0™,)iiiU

Grand raisin (’iiqu’eusiou) Om.GlO (in.tioO

Cavalier (imprussioii) ... yn.euo Om.ViiO

Ooiildi ; clnchi’ (écriture) (im.îisO Om.nyi)

Carrri (iinpressinii, écriturej. ... lim.Iifin nn>,vr.û

Coqudle (éiTiturc) Om,r.fi(l om.VW»

Ecii (■■(■rnurp) ... om.Ei.U) n’i.VOO

Coiiri’niii ? u’îci’ituro, impressii^nj- ...... om/ffiii I)iu, :i(jO

TrlIiCre (tal>le ;iii, comptes, dessins, eie.J. . 0>n,’* :in 0"n.3 :;o

Floretto (eport :ilion) 0™,4V0 Cn.JVO

Pot ou écolier (écnuire) Om.VOO O^.nO

Cloche de Paris l^crituro) 0’n,.’*yo 0<n.2 !lO

Peiiti- cloche normande (écriture) Oni-^iGO O^-ifiO

Petit a la main (écriture). . Oii.StiO Oœ.JOO

Dans le commerce, on vend le papier en paquets, désignés sous le nom de « rames ». La rame contient 20 mains ou cahiers ayant cliacnn 27} feuilles, ce -qui fait en tout 500 feuilles. La rame do papier de Hollande n’a que 20 mains do 24 feuilles. Ordinairement, chaque fouille est pliûo on deux. Toiiletois. pour certains papiers et formats, notamment pour le pa[der à dessin, ou laisse les feuilles ouvertes alin d’éviier le pli du milieu, qu’il est fort difticile de faire disparaître. Les papiers à lettres ou de petit format, qu’on em|)loie dans la correspondance, sont coupés et divisés en cahiers de six feuilles, et vingt de ces cahiers font ce qu’on appelle une " ramette ».

— Papier màchê ou Carton- pâte. On appelle ainsi une

Sâte malléable faite avec un mélange de pàto à papier, ’argile, de craie et de colle. On l’emploie pour la confection d’une fouie d’olijets d’ornementation etde bimljeloterie (masques, poupées, moulures de meubles, bougeoirs, boutons, ooîtes laquées, etc.). On presse généralement la pâte dans des formes huilées, et on enduit l’objet séché dune couche de vernis. On fait aussi des sortes de planchettes en collant des fouilles de papier les unes sur les antres à l’aide de dextrine ou d’amidon, et, en comprimant ensuite ces feuilles à la presse hydraulique, on obtient une planche sans libres, qu’on peut travailler comme du bois.

L’utilisation de la pâte à papier a, d’ailleurs, pris une importance considérable â la tin du xiX" siècle, à cause de l’extrême dureté cpie Ion peut donner aux objets fabriqués avec les libres mélangées do diverses subNianeos chimiones. De nombreuses usines fabri(|uent, aux Etats Unis, des rails en papier, des roues de wagons, des bicyclettes, dos pièces de machines, des bouteilles, etc. On utilise aussi beaucoup la pâte â papier pour les planchers, les cloisons et les toitures : on en a même fait des maisons entières. Notons entin l’emploi croissant du linge en papier. Aux Etats-Unis, on porte des vêtements complets en papier, et l armée japonaise a inauguré depuis longtemps les chemises et les caleçons en papier.

— P’ipiers peints. L’art do fabriquer les papiers à tenture a été emprunté par les Européens â la Chine et au Japon. Ce fut vers 1555 (jne les Hollandais et les Espa-

fnols introduisirent en Europe ce genre d’industrie qui a «puis singulièrement progressé.

Ou imprime le papier peint soit à la planche, soit à la machine. Dans l’un et lauiro procédé, le papier reçoit, â la brosse, sur l’une dos faces, une couche de colle é|taissie avec du blanc de Meiulun broyé, alin lie [trovoquer l’adliérence des couleurs. (^)uand co fond est sec, on opère le lissage en étendant le papier sur une table bien unie et en égalisant la couche avec une règle en bois, qu’on pro­mène sur toute la longueur. L’impression s’obtient à l’aido de planches semblaljfes au bloc des im]irimeiirs sur étotfes. Il faut autant do planches différentes que Ion a de couleurs ou de nuances à placer. Dans l’impression mécanique, le fonçago et le lissage s’exécutent au moyen de rouleaux superposés, puis un dispositif spécial lo dirige dans les ateliers de séchage, d’où il passe dans la macbino imprimouse et s’enroulo autour d’un gros cylindre api)elé cylindre presseur. Autour de celui-ci se trouvent d autres cylindres de diamètre plus petit et gravés ; chacun d’eux reçoit la couleur qu’il doit imj)rimer, d’une toilo sans lin plongeant dans une auge.

Le grand cylindre est recouvert d’un drap épais, et lo papier de tenturo s’enroule sur sa périphérie. Les louloaux imprimeurs viennent tour à tour presser sur lo papier ot y déposent la couleur dont ils sont garnis. Au fur ot à mesure (|Uo l’impression est achevée, le papier est enlevé automatiquement, séché et lavé.

— Pbut. On sensibilise aujourd’hui des papiers très épais et même, parfois, des papiers à grain apparent. Les papiers les plus usités sont à baso do sels d’argent. On les divise en jiapiers à imago apparente et en papiers à imago latente. Dans les premiers, le sel sensible est lo chlorure d’argent ot se trouve en présence d’un excès de sels solubles d’argent, azotate, citrate, etc. Selon le snbstratum qui retient le sel sensible, on distinguo les papiers albuminés, salés (empois d’amidon), aristotypes (gélatine), â la cclloïdiDO (collodion), etc. Leur traitement est identique. Il comprend le développement au châssis pro.sse, le virage et le tixa^e. V. rnouH.KAi’mE.

Les papiers à iniaije lateite (vulgairement appelés ^mpiers au (jél"tinubroinure) sont recouverts d’une émulsion au gélatinobromuro d’argent, identique à celle qui sert à olitenir les plaques sensibles utilisées i l’obtention les pbotot^’pes négatifs, soit d’une émulsion au gélatino<lilorured argent moins sensible. Après exposition à la lumière, dans lo châssis-presse, l’imago na|>paralt qu’après un développement analogue à celui employé pour révéler l’imago négative.

Les propriétés photochimiques des sols de fer sont aussi utilisées â la fabrication de papiers sensibles. "V. febro-

PEtlSSIATK, PLATINOTYI’IK.

— Papiers à dèponUlement. Tandis que dans les papiers précédents lo pigment constituant l’imago est proutiitpar l’action de la lumière, dans les papiers dits u à dépouillement " le pigment destine à produire l’imaLio est réparti uniformément à la surface du papier dans un snbstratum (gomme, gélatine, etc.) sol uble dans l’eau froide ou cliamle, mais siisct’ptible d’être rendu i.isolublo par l’aciion de la luiniére sur un biehronmte ab ,ilin im|iréirnant ce substratuni. Après exposition au châssts-presse derrière le négatif â reproduire, aucune image n’est visiljle. Mais l’image apparaît par un déuouillemont à l’eau (froide ou chaude, selon les cas), ces lavages entraînant l’exeès <io pigment (|iii n a pas été lixé par l’action de la lumière, c’est-â-dire 1(> pigment qui se trouvait, lors de l’exposition, sons les noirs du négatif. Le premier i>igment employé pour ces papiois était du cbarl)on linement pulvérisé, incorporé à de la gélatine, d’où son nom do p pier au charfjon. Le papier à la g-’mtJie bichromatèe est d’une manipulation plus simple quo le papier au charbon.

’ — Fin. Papier-mou’iaie . Le papier-monnaie est une monnaie lictive, faisant olHco d’espèces mctalli(|ues. Il ne doit pas être confondu avec la monnaie do papier (billet do banque, etfet de commerce, etc.). La monnaie ile papier est remboursablo â vue en monnaie métallique ; lo papiermonnaie ne l’est pas, sa valeur est purement conventionnelle ; son cours est forcé. Le papier-monnaie est généralement émis par l’Etat pour subvenir ù des diflicultés financières sans recourir â un emprunt. Ses inconvénients sont multiples : 1" conformément à la loi économi(|uo de (îresbam : " La mauvaise monnaie chasse toujours la bonne, » lo papier-monnaie rarétie dans un pays la monnaie métallique. (]ui va à l’étranger, car seule elle est acceptée dans les échanges internationaux ; 2" il s’ensuit une dépréciation d’autant plus grande du papier-monnaie, par suite do son abondance eu égard au stock métallique, qui va s’atfaiblissant. Le papier-monnaie constitue une entrave au commerce extérieur. consé(iuence inévitable do sa dépréciation. Les pertes au change sont souvent considérables. Enfin, au point de vue du crédit de l’Etat, il est le signe certain d’embarras financiers, (|ui provoquent lo retrait des capitau.v étrangers prêtes et l’émigration à l’étranger des caj^itanx nationaux.

Le papier-monnaie a été utilisé dans dijrérenls pays et à diverses époques. En Angleterre, il fut lancé ]>ar V initiative d’un grand financier, Patterson, mais il échoua finalement ; en France, la tentative do Law ot plus tard l’émission des assignats ont abouti à des catastrophes financières. Actuellement, lo papier-monnaie existe en Russie et dans les républiques do 1 Amérique du ^ud.

— Mar. Papiers de bord. Lo capitaine d’un navire est tenu d’avoir à bord les papiers suivants : 1° lo titre de propriété du navire ; 2" Vactede francisation, (m indi(|ue la nationalité du navire et son port d’attache ; 3’ le certificat dejauf /eat/e ; A" les chartes-parties ou contrats de location du navire ; 5’» les connaissements relatifs aux chargements ; 6" le manifeste ou état des chargements ;"" les factures consulaJTtrs et certificats d’origine ; S" le certificat d’à' rimage s’il y a lieu ; O" le rôle de l’équipage ; 10" le congé ; 11" la patente de santé : 12" le Joui’nal du bord, qui servira à l’établissement de son rapport de mer, ainsi que les passeports des passagers.

PAPIFIANT fi-an — md. papi fier) adj. m. Qui assiste au conclave, qui concourt à l’élection d’un pape, sans être lui-même sur les rangs : Il y a au conclave les cnrdmaux qui ne sont que papifiants et les cardinaux papablbs.

PAPIFIER (du lat. papa, pape, et facere, faire. — Prend deux i de suite aux deux prem. pers. pi. de l’imp. do l’ind. et du prés- du subj. : Xous papifiions. Que vous papi /Hez) V. a. Faire, élire pape : A la tnort de Pie IX, on papifia le cardinal Pccci. (Famil. et peu us.)

PAPILIO n. m. Antiq. rom. Tente carrée, où logeaient six à huit sobiats.

PAPILIONACÉ ;>é), ÉE fdu lat. papiltn, onis, papillon] adj. Bot. Se dit d’une corolle dialypétale et zyq :omorphe, dont l’aspect général rappelle celui d’un papillon.

— Encycl. Une corolle papilionacée est composée de cinq pétales : un pétale postérieur étalé {étendard ou vexillum), deux pétales latéraux recouverts en partie par

Corolle papiliotiai’i-c : a, cari-ae ; 6, aiks ; (-, étcMidard.

l’étondard des ailes), doux pétales antérieurs, recouverts par les ailes ot légèremenl unis bord à bord, do manière à simuler la quille d un

bateau [carène ) ; on

l’observe chez le pois

et, en générai, chez les

légumineuses ’lu grou-

pe dos [lapiiionacées,

PAPIUONACÉES (se

— rad. pa pil ionacé)

n. I’. pi. Tribu très Im-

portante de la famille

des légumineuses et comprenant toutes les légumineuses do la lloro française. — Une papilionackk.

— Encyci,. La fleur dcfi papilionacée* est nettement zygomorplie. Lo calico est formé de cinq sépales soudés, dont un médian antérieur, ce qui indique une orientation de la Heur inverse de colle qu on observe ordinairement chez les autres dicotylédones. Lacorollo est papilionacée, avec pré floraison vexillairc. L’androcèo comprend dix étamines égales et généralement distribuées en deux groupes, l’étamine supérieure libre, et les neuf autres concrescentes par leurs filets en une sorte de gouttière qui protège lo pistil (disposition diadelphe). Le iiistil est formé d’un seul carpelle, renfermant une double rangée d’ovules. Lo fruit est une ^ouAse ou léyume. Les graines sont exalbuminées et les cotylédons, volumineux, sont gorgés do réserves nutritives i,amidon cl aleurone ;. Les feuilles des papilionacées sont stipulées et généralement composées. Les papilionacées son’ réparties entre plusieurs tribus : les viciées (pois, lentille, vesce, fève, gesso), ayant des vrilles ; les hlées (trèfle, luzerne, loticr. genôl, ajonc, cytise, lu pin, robinier), n’en ayant pas ; les Ac’/y^’fr^es (sainfoin, coronille), à gousse formée d’articles indéliisconts et moiiospermes ; les /jAoj^o/t’c* (haricot), dont lo pistil est courbé en spirale.

PAPILIONAIRE (nèr’ — du lat. papilio, onis, papillon) adj. Hisi. liât. <,*ui ressemble â un papillon. (Peu us.)

PAPILIONIDÉS n.m. pi. Famille d’inscclcs lépidoptères rhopalocères, comprenant les papillons proprement dits Ipapilio), ainsi que les ornithoptères, parnassius, thaïs ot doritis. — In papilionidé.

PAPILLACÉ (.¥<). ÉE adj. Bot. Qui est muni do papilles. ^Se dit surtout de certains champignons.)

PAPILLAIRE {1er’) adj. Qui est formé de papilles : qui est de la naiiin- des papilles : Surface papillaire. Il Corps pnpillaire, Ensemble des papilles dermiuues.

— Bot. Qui est do la nature des papilles : Glandes pa-

PILLAIBKS.

— Patliol, Tumeur papillaire , Tumeur sarcomateuse. fibromateuse, carcinomateuse, épithéliomateuse, eic, présentant à sa surface des bourgeons qui ressemblent â des papilles hypertrophiées, et qu’il no faut pas confondre

avec le pupiUome.

PAPILLE [dii lat. pnpilla ou papula) n. f. Anat. Petite élevuro, charnue et plus ou moins dl^-ltéc.quo l’on observe sur la peau, les muqueuses, eic. n Pupille optique. Saillie formée par le nerf optique sur la rétine un peu en dedans du diamètre antéro-posti’-rieur de l’œlI, et d’où émerge l’artère centrale, n Papilles rénales, Saillies produites dans la cavité du liile du rein par le sommet des pyramides de Malpiglii. V. riAU.

— Bot. Chacune des émergences formées, vers l’exlérieur du corps d’une plante, par des cellules éphlermiques qui donnent un aspect velouié à la surface de certains pétales et à celle de beaucoup de stigmates.

— Techn. Polit grain des cuirs chagrinés.

— Encycl. Les papille-i de la peau constituent la couche superficielle du derme ou couche papillaire. la seule sensible. Ces papilles renferment, on outre, des anses vasculaires. artérielles ou veineuses, deux sortes de corpuscules tactiles, les corpuscules de Meissner et les corpuscules de Krauso.

Los papilles de la langue sont contenues dans la muqueuse linguale et sont de trois sortes : les papilles /ï/i- [’•rwes sont tactiles et renferment des corpuscules do Krause ; les papilles /"om^i/orwcs et c/dicif-rmes sont guslatlvcs, ei dessinent â la surface do la langue le V lingual.

V. I,ANGI-E, et GUSTATION.

PAPILLE, ÉE adj. Hist. nat. Garni de papilles : tangua

papilli :k. Afiaiic papille.

PAPILLEUX (/eu), EUSE adj. Hist. nat. Parsemé de papilles : Cidtimelte papilleuse.

PAPILLIFÈRE (du lat. papilla, papille, et ferre, porter) adj. Hist. nat. Qui portedcs papilles.

— n. m. pi. Groupe do mollusques gastéropodes polyhranchos, renfermant les familles des proctonotidfs, ceoliidés, fionidés, gtaucidés, dotoldés et hermélidès. — Un

PAPILLIFÈRE.

PAPILLIFORME (du lat. papilla, papille, et de forme) adj. I !i>t. nat tjui a la forme d’une pai-ille.

PAPILLOME du lat. papilla, papille, et du suffixe gr. ôma, qui désigne les tumeurs néoplasiques) n. m. Lésion inflammatoire, caractérisée par riiypertrophie des papilles de la peau ou des muqueuses.

— Encycl. On distingue, en raison de la constitution des papilles normales, les papillomes cornés et les papillomes muqueux ; on les observe sur la peau (verrues) ou sur les muqueuses (végétations) : Ils peuvent être banals ou spécificiuos (certaines formes de la tuberculose). Lo traitement est l’excision, car souvent les caustiques sont insul’fisants.

PAPILLON (// mil. — du lat. papilio, onis. même sens) n. m. Zool. Nom donne, dans le langage vulgaire, â tous les lépidoptères diurnes, et même à toutes les espèces crépusculaires ou nocturnes- il Genre d’insectes Icpidoptères. type de la famille des papilionides.

— Fig. Esprit léger, inconstant, voltigeant d objet en obiet : Papillon du Parnasse. .

— Loe. div : Papillons noirs. Idées tristes, sujet de mélancolie, il Se brûler à la chajidelle comme un papillon. Se laisser attirer par un attrait dangereux, n Courir après les papillons. Samusor à des bagatelles, il Etre sol coume un papillon. N’avoir aucune prévoyance.

— Ameublem. Croisée à pa/ït/^wi. Garniture de rideaux dont lo lambrequin imitait les ailes du papillon. U Todettes

80'

vi.