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TABLE ANALYTIQUE
XIII. — Sa réputation de médecin dans les Flandres et en Brabant. — Appelé en juin et juillet 1529 à Louvain et à Malines auprès de riches malades, il correspond pour ses intérêts d’affection et de famille avec Jean Wier. — Intérieur privé d’Agrippa. Douce vision ; mais il perd brusquement sa femme Jeanne-Loyse et deux de ses enfants pendant la peste d’Anvers. — Lettre touchante à Furbity sur ces morts tragiques. — Épigramme latine d’Aurélien d’Aquapendente sur le trépas de Jeanne-Loyse. — Les médecins d’Anvers désertent la ville ; Agrippa reste pour secourir les pestiférés. — Il compose un remède héroïque pour les sauver. — Le professeur Jean Thibaut l’aide dans cette tâche périlleuse. — Procès des docteurs anversois contre celui-ci pour exercice illégal de la médecine. — Agrippa le défend et gagne sa cause. 
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XIV. — Grand bruit autour de son dernier ouvrage. — Démarches faites auprès de lui s’adressant plus à l’écrivain qu’au médecin. — Le chancelier Gattinara. — Eustache Chapuys ambassadeur impérial à Londres auprès d’Henri VIII. — Le marquis de Montferrat. — Agrippa se décide à accepter de Marguerite d’Autriche, gouvernante des Pays-Bas, les fonctions d’historiographe impérial. — Il débute par la relation du Couronnement de Charles-Quint à Cologne. — Ensuite il dédie à Marguerite d’Autriche son livre sur la Supériorité du sexe féminin. 
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XV. — Il va s’établir à Malines. — Son troisième mariage. — Malheureux dans cette nouvelle union, il se livre à un travail d’une incroyable activité. — La publication de ses opuscules précède ses grands traités. — Ennuis que lui causent les moines à propos de son Incertitude et vanité des sciences, dont certaines propositions sont soumises au Conseil de Malines. — Il présente sa défense ; pression d’en haut ; Marguerite est circonvenue à son égard, mais elle meurt fin de l’année 1530. — Comme nouveau défi à ses ennemis qui ont juré sa perte, il jette dans le public sa Philosophie occulte, qu’il place sous la protection souveraine de l’Électeur de Cologne. — Cette publication ravive les querelles, empire sa situation matérielle et morale. — Depuis la publication de cet ouvrage en 1531, ses appointements de fonctionnaire impérial ne lui sont pas payés. — Deux cardinaux le tirent d’embarras. 
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XVI. — L’Ambassadeur Chapuys lui demande le concours de sa plume pour empêcher le divorce de Catherine d’Aragon. — Correspondance avec Eustache Chapuys, avec le cardinal Campegi et Mélanchton. — Le Prince-Archevêque, Électeur de Cologne, appelle Agrippa auprès de lui. — Nouveau séjour à Cologne en mars 1532 ; il a quitté furtivement Malines afin de se mettre à l’abri des poursuites de ses créanciers. — Dans la même année, il reparaît un instant en Brabant en septembre, à Francfort ; puis il vient à Bonn, où il finit par s’établir définitivement dans une spacieuse habitation ; il y passe la majeure partie des trois dernières années de sa vie. — De Bonn, il surveille la réimpression de ses ouvrages, dont le succès va grandissant. — L’inquisiteur Conrad d’Ulm interdit les nouvelles éditions de ses œuvres. — Agrippa proteste énergiquement contre ce véto ; il en réfère au sénat de Cologne. — En même temps, long factum adressé à Marie, reine de Hongrie, nouvelle gouvernante des Pays. — Inutiles efforts ; fatigue morale. — On retrouve Agrippa peu après aux eaux thermales de Wertrigies avec le Prince-Archevêque. 
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