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C’est-à-dire que : étant donnée une succession de (ou de conditions), telles que (dans l’ordre donné) chacune (sauf la dernière) soit contenue dans (implique) la successive, on pourra conclure que la première est contenue dans (implique) la dernière. Par exemple, a, b, c, d, e étant des (ou des conditions),
101.                    

Dans le cas des , la première (seulement) des inclusions et la Ts peuvent être remplacées par des appartenances par rapport au même individu ; c’est-à-dire, par ex. :
102.                    

Relations entre les symboles «  »

107. Les idées représentées par nos symboles «  » sont reliées entre elles par quatre relations, qui ont été découvertes par De Morgan (a. 1838) :


103.105.
104.106.

En supposant d’abord que a et b soient des quelconques, conjointes ou disjointes [fig. 4 ou 6, p. 38] :


tout individu, qui n’appartient pas à leur réunion, n’appartient ni à l’une ni à l’autre, et par suite il appartient à l’intersection des contraires, et réciproquement [ 103] ;
de même [fig. 3] : tout individu qui n’appartient pas à leur intersection, n’appartient pas à une au moins de deux données, et par suite il appartient à la réunion des contraires, et réciproquement [ 104].

En adoptant la terminologie de Leibniz et de ses disciples [39], la lecture de ces deux devient très suggestive :
« la négation d’une somme est le produit des négations de ses termes, »
« la négation d’un produit est la somme des négations de ses facteurs ; »
dont la seconde serait, d’une certaine manière, la propriété logarithmique de la négation, étant tout à fait semblable à la arithmétique bien connue :
« le logarithme d’un produit est la somme des logarithmes de ses facteurs ».