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loués comme bons vassaux. Si l’on a confondu l’ancienne et la nouvelle acception, c’est parce qu’en recevant l’adoubement ou vêtement militaire, on devenait l’obligé de celui qui vous armait. Mais Vassal suppose néanmoins une position indépendante ; aussi ne voit-on jamais, dans nos premiers textes de langue, l’expression vassal de quelqu’un ; mais ce vassal peut être le : chevalier d’un prince, à raison de son hommage ou des soudées qu’il recevait. Les mots de la basse latinité vassus, vassalis, vassaletus et vassus vassorum représentent vax, vassal, vallet ou varlet, et vavasseur.
P. 25. Sagremor le « desrée » sur ce surnom, voyez encore t. I, page 290.
P. 25. Les trois « gloutons », synonyme de notre drôles, ou vauriens. « Glout » dans les chansons de geste.
P. 25. Nous pourririons encore dans la « chartre » de Marganor. La prison. C’est le latin carcer. Le rapprochement du sens de ce mot avec le nom de la ville des Carnutes, Chartres, n’a pas été sans influence sur le type des monnaies chartaines. Remarquons ici : 1o qu’un des airs de chanson les plus connus est celui de Tous les Bourgeois de Châtres (aujourd’hui d’Arpajon), et non pas de Chartres, 2o qu’à Reims, la porta carceris, porte de la prison de l’archevêque, où, dit-on, fut enfermé Ogier le Danois (non l’Ardenois), doit à cet ancien nom celui de Porte Cère, comme disent encore les bonnes gens du peuple, ou Porte Cérès, comme disent les gens bien élevés.
P. 27. Je veux bien « baisser ma guimpe ». La guimpe était pour les dames ce que la ventaille était pour les hommes. Voyez tome I, page 206, note.
P. 27. Par mon chef ! auj. « Sur ma tête ! »