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Des Pommes de Terre.

ſuite, dans les mains, ſous le robinet d’une fontaine, d’où l’eau ne ſortoit que goutte à goutte, & étoit reçue dans une grande terrine ; en moins d’un quart-d’heure l’eau, qui tomboit laiteuſe, ne louchit plus ; il me reſta une maſſe qui devint plus glutineuſe à meſure qu’elle étoit maniée : elle peſoit ſept onces.

L’eau qui avoit ſervi à extraire cette ſubſtance demeura pendant quelque-tems laiteuſe ; mais elle s’éclaircit inſenſiblement, en dépoſant d’abord, à la partie inférieure du vaiſſeau, un ſédiment très-blanc, recouvert d’une matiere jaunâtre & d’une ſubſtance blanche un peu collante ; je décantai l’eau, & je l’évaporai juſqu’à ſiccité ; elle me donna un peu d’extrait jaunâtre qui s’humecta aiſément à l’air ; le ſédiment ſe détacha avec facilité, & étoit le plus bel amidon poſſible ; cependant la ſubſtance collante qui le recouvroit ne put ſe deſſécher ſans éprouver quelqu’altération ſenſible, ce qui me fit perdre de vue l’idée de faire

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