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sur les Végétaux

Je ne me ſuis pas attaché à la deſcription botanique bien exacte de tous ces végétaux, & à l’expoſition de leurs eſpeces plus ou moins nombreuſes, parce que la plûpart ſont connus de tout le monde, & qu’ils ſont preſque tous employés en médecine. J’aurois pu en rapporter une plus grande quantité qu’on cultive à cauſe de la beauté de leurs fleurs ou de leurs uſages médicinaux ; mais il me ſuffit d’avancer qu’une bonne partie des bulbes, beaucoup de racines charnues, pluſieurs ſemences, ſont ſuſceptibles de donner plus ou moins de cette ſubſtance amilacée que j’ai démontré former la partie vraiment nutritive des végétaux farineux dans ma premiere partie. Je n’ai d’ailleurs d’autre deſſein ici que d’indiquer les plantes qui viennent aſſez abondamment dans les lieux incultes, & dont on pourroit tirer parti dans un tems de famine.

On ne peut ſe diſſimuler que les autres Peuples ne ſoient, comme nous, expoſés à des diſettes qui les