Page:Parmentier - Mémoire sur les végétaux, 1773.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
74
Mémoire

infructueux & quelques-unes on été ſupportables.

J’ai employé ſucceſſivement les différentes fécules retirées des plantes dont j’ai parlé, & les pains que j’ai obtenus étoient également bons. S’il y avoit quelques variétés dans leur ſaveur ou dans leur couleur, elles provenoient plutôt du plus ou moins de lavage que ces fécules avoient éprouvé, que de quelque différence eſſentielle dans la fécule : les poudres de gland & de chiendent ont été auſſi miſes à l’épreuve avec le levain & la quantité de pommes de terre preſcrite ; mais les pains qui en ont réſulté, quoique bons, ne valoient pas néanmoins les pains faits avec les fécules : le pain de chiendent ſur-tout ne pouvoit leur être comparé. A l’égard de la ſemence de la nielle des bleds dont la converſion en farine n’a pas encore été expoſée dans cette ſection, je l’ai miſe en poudre & j’en ai fait auſſi du pain, mais il étoit noir & amer. Afin d’éviter cet inconvénient, j’ai cherché à avoir de la farine de cette