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ſur les Végétaux nouriſſans.

ſemences ſont toujours renfermées dans une gouſſe ; qu’elles ont une couleur plus ou moins foncée, & que, malgré leur nature farineuſe, elles ſont infiniment moins propres à la panification : ce n’eſt pas cependant qu’on ne ſe ſoit aviſé quelquefois d’en vouloir faire du pain, & d’y introduire encore de la veſce, des féveroles, des haricots blancs, &c. Mais il n’en réſulte jamais qu’un aliment lourd, indigeſte & de mauvais goût ; pourquoi ne pas les apprêter ſous leur forme naturelle, c’eſt-à-dire, les faire cuire dans l’eau, les manger avec leur écorce, on en préparer une purée en y ajoutant les aſſaiſonnemens ordinaires ?


De la Nielle & des autres Semences farineuſes.


La Nielle des blés, Lychnis ſegetum major, qu’il faut éviter de confondre, comme on l’a ſait, avec la Plante appelée auſſi nielle, nigella, dont la ſemence eſt fort âcre, & n’eſt point farineuſe. La première croît en abondance dans tous les champs, & elle eſt trop bien connue pour que je m’arrête à en faire la decription ; je paſſe à ſa ſemence, la ſeule