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Page:Pasquil antiparadoxe. Dialogue contre le paradoxe de la Faculté du vinaigre (IA BIUSante 30196).pdf/31

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PARADOXOLEROS. Ha, tu fais du mauuais, & menaces de batre, pource q tu portes vn bafto : fcays tu quoy d’e ftre batu ie n’en ay cure ; entes le puerbe italie. Dy ce que vouldras de la bouche : Mais de la main point ne me touche. PASQVIL. Aufsi ne vueil ie vier finon de la bouche, & du premier ciceronian genre de concertation, qui eft par raifonable parolle : duquel ie te at- taindray plus viuemet au cœur, & au cerueau, que ie ne pourroie, ne vouldroie faire de mo bafton de main. PARADOXOLEROS. Ie te rabatray bien tes coups. PASQVIL. Or le voyons. En premier lieu, Diofcorides (auteur que tu ne puis, ne doibs reprouuer)au liure 5.chapitre 11. dict le vinaigre eftre aftringent. PARADOXOLEROS. Hau, ne fcays tu pas come i’ay rebatu ce clou ? en reiectat l’autorité de diofcorides, quátà lafa culté des fimples, aultrement prouuable en la defcription ? PASQVIL, Dup Mais qui t’ha apprins à ainfi partir Diofcori- des, & le tailler en deux pieces par vne bonne, l’autre mauluaife.sollem. M PARADOXOLEROS.