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Page:Paul Vibert - Pour lire en ballon, 1907.djvu/33

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Quand le capitaine prenant la barre pour qu’il y ait plus de bras à la manœuvre, tous les hommes pouvaient se mettre à serrer les voiles, les yeux du chien suivaient ceux du capitaine vers les verges et il tressaillait aux éclats de voix.

Quand nous descendions, les voilures serrées, il était au pied des haubans, et il aboyait joyeusement, tout heureux de ne plus être si seul sur le pont et comme s’il eut compris que le navire était en sûreté.

Pauvre Gabon ! Un jour, à quatre heures après-midi, nous venions de mouiller en rade de Port-au-Prince — Haïti —, et nous étions encore tous