Page:Peletier - Dialogue de l'ortografe e prononciation françoese.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
57

c’ét trop ſɇ męttrɇ an hazard quand on antrɇ an telɇ diſ‍putɇ, ſans la preſancɇ d’aucuns qui puiſſɇt porter quelquɇ faueur e temoignagɇ a ſes réſons e opiniõs. Męs meintɇnãt qu’il m’ę́t vɇnu du ſɇcours, ſi vous voulèz apporter voz forcɇs contrɇ les nótrɇs, vous cõnoętrę̀z quɇ vous aurę̀z plus d’affęre quɇ vous nɇ panſèz. Lors Ian Martin, Cɇ n’ę́t pas, mal auiſè dit il, meintɇnãt quɇ nous ſommɇs bonnɇ compagniɇ, laquelɇ peùt ę́trɇ ne ſɇ trouuɇra dɇ long tans ſi a propos, quɇ nous dɇbattons vn peu les poins qui ſont an controuęrſɇ touchant notrɇ Ecritturɇ, laquelɇ ſans point dɇ douttɇ ę́t vn peu mal regleɇ. Lors lɇ ſigneur Sauuagɇ vrę́mant dit il, jɇ trouuɇroę’ cɇla bien bõ ſi chacun an etoę̀t d’accord. Męs il mɇ ſamblɇ, dit il, an ſɇ tournant vęrs moę, quɇ pous prenèz deus choſɇ a votrɇ auantagɇ, quɇ vous pourrièz bien trouuer aucõtrerɇ. Prɇmierɇmant nous n’auions pas tous deliberè dę́trɇ cõtrɇ vous ſi fort cõmɇ vous dittɇs, e ſ’an trouuɇra, peùt ę́trɇ, quelcun, n’i út il quɇ moę qui ſɇ mõtrɇra autãt pour l’un cõmɇ pour