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l’autrɇ : Car apręs auoę̀r ouì voz réſons, j’eſ‍timɇ qu’ęllɇs nɇ ſɇront pas toutɇs ſi impęrtinantɇs, quɇ jɇ nɇ ſoęɇ d’auęcquɇs vous an quelquɇs paßagɇs. L’autrɇ point, ę́t quɇ vous vous tɇnèz fort du ſigneur Dauron: męs vous ſerièz bien trompè ſ’il vous contrɇdiſoę̀t lɇ prɇmier. E croę qu’il nɇ ſɇ tiendra pas dɇ ſɇ declerer cõtrɇ vous an la plus grãd’ partiɇ dɇ vos fantęſiɇs. Signeur Sauuagɇ di jɇ allor, Si nous auons a vɇnir la, nɇ vous ſoucièz quɇ dɇ vous tɇnir ſus voz gardɇs, quɇ vous mę́mɇs nɇ ſoièz gagnè, quɇ nɇ ſoièz contreint par rę́ſons d’an croęrɇ, peùt ę́trɇ plus quɇ n’an cofęßɇrę̀z : Car quant a lui, e diſoęɇ an rɇgardant Douron, jɇ nɇ ſuis pas dɇ cettɇ heurɇ a connoę́trɇ quel ę́t ſon iugɇmant an cɇci. Lors Ian Martin, Puis quɇ nous an ſommɇs, dit il, iuſquɇs ici, jɇ ſɇroę’ d’auis ſans pęrdrɇ plus dɇ tans quɇ nous nous mißions antrein. E ſi la compagniɇ etoę̀t dɇ mon conſantɇmant, monſieur Dɇbęzɇ prandroę̀t ſ’il lui plęſoę̀t la peinɇ dɇ parler pour l’un des cótez. Puis an parlant a moę