Aller au contenu

Page:Pelland - Biographie, discours, conferences, etc. de l'Hon. Honoré Mercier, 1890.djvu/108

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sides confié à des aviseurs en lesquels cette Chambre n’aurait pas exprimé sa confiance. »

Qu’aussitôt après l’adoption de ces résolutions, cette Chambre, ayant terminé les travaux d’une session déjà très longue, crut devoir s’ajourner au 28 octobre dernier ; que le trois septembre dernier le Conseil Législatif vota une nouvelle adresse au Lieutenant-Gouverneur basée sur la résolution suivante :

« Que cette Chambre apprend avec regret, par la déclaration de l’honorable Président de ce Conseil, que le gouvernement a déterminé l’Assemblée Législative à s’ajourner pour une période prolongée sans s’être procuré les ressources nécessaires à l’administration légale et constitutionnelle des affaires publiques, sans avoir adopté des mesures pour compléter les travaux législatifs considérables dans lesquels les deux branches de la Législature avaient concouru, et sans avoir donné effet au désir exprimé par Son Honneur le Lieutenant-Gouverneur, que le gouvernement prenne les moyens de rétablir l’harmonie entre les deux branches de la Législature. »

Que le 30 septembre dernier le dit Conseil reçut le message suivant :

« Le Lieutenant-Gouverneur déplore sincèrement la situation critique ou se trouve placée la province de Québec, par suite du conflit qui s’est élevé entre les deux branches de la Législature, et il souhaite ardemment que l’harmonie puisse se rétablir, afin que la couronne obtienne du parlement les subsides qui sont indispensables pour la bonne administration des affaires publiques. »

Qu’après la lecture du dit message l’honorable M. Starnes proposa :

« Que la réponse de Son Honneur le Lieutenant-Gouverneur à l’adresse votée par cette Chambre, le 11 du courant, soit prise en considération, et que, dans le but de rencontrer le désir exprimé par Son Honneur,

« Que la couronne obtienne les subsides qui sont indispensables pour la bonne administration des affaires publiques, » il soit résolu :

« Que le bill des subsides voté par l’Assemblée Législative durant cette session soit lu pour une seconde fois maintenant.