Page:Philippe d'Orléans traité comme il le mérite, 1790.djvu/7

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 7 )


flatte pas que toute la ſagacité du ſieur Roger puiſſe y atteindre : ce ne ſera pas pourtant faute d’entendre, car il eſt pourvu de grandes oreilles, ce pauvre M. Roger, & il ne les troqueroit pas contre celles de ce Roi de Phrygie qu’Appollon humilia pour fon ignorance.

Pourquoi cette affectation de peſer ſans ceſſe ſur l’abſence de M. d’Orléans ? Mais il l'a dit aſſez clairement lui-meine dans l'Expofé qui a précédé ſon retour à Paris. Il a énoncé poſitivement qu’il étoit allé à Londres chargé par le Roi, d’une Commiſſion particulière auprès de Sa Majeſté Britannique. Ce fait n’a été démenti par perfonne, du moins on ne l'a combattu que par les conjectures les plus vagues. Or, je crois, que cet aveu public. du motif de ſon abſence, peut bien balancer & au-delà des imputations calomnieuſes & des ſoupçons, qui n’ont pour baſe que l’envie de ſes ennemis.

Le ſieur Roger, qui leur ſert de Coriphée, attaque dans ſa marche tortueuſe quelques Ecrivains, qui vraiſemblablement auront refuſé de prendre leur part du venin que diſtille ſa langue